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Room service de la rue Charles Pathé
15 avril 2006

Vacances siciliennes, cuisines et curiosités...

La Sicile, donc. Ceux qui me connaissent savent que l'Italie a un effet euphorique sur moi, même si je ne pourrais définitivement pas y vivre, ou plus exactement y travailler...
Au final, l'Italie est au moins aussi variée en cultures locales que la France, et peut être même un peu plus, les provinces, régions ou villes ayant eu des histoires et statuts très différents jusqu'au XIXme.
Ca se ressent bien entendu dans la cuisine, pour notre plus grand bonheur !

On dit que la Sicile est une terre de gastronomie depuis l'antiquité, puisqu'on sait qu'un "art perdu de la cuisine" par un certain Mitheacus y fut publié dès le Vme siècle avant JC. Livre perdu je pense, car je n'ai pas réussi à en trouver trace pour l'instant... Que les hellènistes me viennent en aide !
Cuisine d'influence bien évidemment, puisqu'on peut difficilement être grecque, romaine, byzantine, arabe, normande, espagnole, angevine, anglaise et finalement italienne sans synthétiser une partie de ces influences...

La Sicile est paradoxale, car elle est restée très pauvre aujourd'hui encore malgré une quantité d'atouts assez impressionnante. la terre y est fertile, le bétail s'y plait,  la mer est généreuse, l'eau même si elle se fait désirer au coeur de l'été dans certains endroits est globalement présente.
L'activité industrielle est limitée, par la géographie sans doute, mais probablement aussi par l'influence de la mafia, le système généralisé de la "débrouille", etc. qui ont pour résultat que Palerme, 30me ville italienne pour les revenus est la 2nd pour la consommation. Cherchez l'erreur !

En matière culinaire, la Sicile est donc une région où les produits sont d'une fraicheur toute italienne, mais où la viande et le poisson (les secondi piatti) restent chers. Le sicilien reste aujourd'hui le plus gros consommateur italien de pâtes (c'est vous dire...).

Qu'a t on donc mangé de bon durant cette semaine ?

La pasta, bien entendu, alla Norma (ricotta...), all'arrabiatta, etc. Certaines formes de pâtes sont considérées comme étant "d'invention" sicilenne comme les maccheroni.
Mais aussi les antipasti délicieux : croquettes de fenouil, boullettes de ris en forme d'orange (arrancia), aubergine sous toutes ses formes. De la charcuterie, mais en moindre quentité qu'au nord de l'Italie. Du pecorino. Des olives marinées, des foccacia, etc.
En poisson, nous nous sommes gavés d'espadon, juste grillés, ou pané, voir "à l'eolienne" (i.e. avec une sauce tomate aux câpres), mais du thon aussi...
En viande, des involitnis ou encore des escalopes à l'aubergine ou des saucisses aux herbes.
En Contorni, la caponata, bien entendu (je vous donnerai la recette une autre fois... !), et la simple laitue romaine arrosée d'huile d'olive à tomber et parsemée d'origan (Hhhhmmmm !!!).
Desserts ? Pas beaucoup en fait. Une pana cotta divine recouvetre de coulis de mûres sauvages maison, un semi freddo noisette, et des glaces... On n'a pas gouté la cassatta ni aux cannoli (sorte de tube fourré à la crème patissière ou à la ricotta...).

Voilà pour l'essentiel ! Je vous parlerai des vins une autre fois si vous êtes sages !

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Commentaires
C
... on gagne le droit de goûter ?
F
TOUJOURS SAGE - et même je vais chercher Mitheacus ... (après dèj.) Mais : que gagne-t-on?
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